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| A notre arrivée |
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| Les premières heures |
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| La cuisine rénovée |
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| La salle à manger |
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| L'infirmerie |
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| A l'heure des remerciements et du départ |
Bejucal : la brigade à pied d'oeuvre
L'hébergement de la brigade
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| L'accueil |
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| L'accueil |
C'est dans ce centre sportif de la province de Mayabeque que la brigade a été hébergée 10 jours durant. Le centre est à deux kilomètres de la ville, au coeur d'une riche plaine agricole. Endroit paisible : La Havane est si proche (30 kms) et si lointaine à la fois... Et Bejucal est à l'écart des circuits touristiques.
L'achat de la nourriture ( en monnaie nationale...) incombait à la brigade : Marie-Rose a bien voulu gérer cela chaque matin, assistée d'Arleri et du fidèle Pipito. Et ce furent de délicieux menus cubains, préparés par les deux cuisinières du centre.
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Marie-Rose et Arleri
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| Photo de famille, au moment du départ |
Jour de détente pour la brigade
Dimanche 3 février était prévue une matinée de grand nettoyage à la Casa de abuelos. Mais nos amis cubains avaient fait le travail, la veille au soir. Ce dimanche était jour d'élections à Cuba : on élisait les représentants aux assemblées provinciales et à l'assemblée nationale. C'est ainsi que nous avons pu visiter longuement un bureau de vote, et profiter des explications fournies par nos accompagnateurs. Deux écoliers en uniforme gardaient l'urne et prononçaient la formule d'usage : "voto", lorsqu'une enveloppe était déposée, tout en saluant le votant. Nous avons appris dans la soirée que Teresita, maire de Bejucal venait d'être élue députée à l'assemblée nationale, et nous n'avons pas manqué de la féliciter, le lendemain.
L'après-midi, départ vers les Plages de l'est et Santa Maria del Mar, à 20 kilomètres de La Havane. En raison du vent et de la houle, le drapeau rouge avait été hissé. La baignade n'était tolérée qu'en bordure de plage. Puis ce fut la visite du petit port de Cojimar, cher à Ernest Hemingway. C'est là que son bateau de pêche au gros était au mouillage, c'est là qu'il a situé l'histoire de son roman Le vieil homme et la mer. Enfin, sur le chemin du retour, halte incontournable au fort du Morro qui contrôle l'entrée de la baie de La Havane et qui offre une vue splendide sur la ville et le Malecon.
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| Santa Maria del Mar |
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| Nos accompagnateurs cubains |
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| Cojimar |
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| Arleri et son mari |
Le nouvel Hogar materno
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| L'ancien Hogar |
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| Dons de l'association en 2012 |
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| Le nouvel établissement |
Montpellier Cuba Solidarité aide, depuis deux ans, le Hogar materno de Bejucal. Cet établissement accueille les femmes enceintes qui font l'objet d'un suivi médical au cours de leur grossesse. Les locaux que nous avions connus, au rez-de chaussée de la villa, s'avérant trop exigus, le Hogar a déménagé dans l'ancienne polyclinique qui a été rénovée. Le jour de notre visite, s'y trouvaient huit jeunes femmes enceintes. Chacune a reçu des petits cadeaux personnels offerts par des membres de la brigade. L'association, de son côté, a offert un lave-linge. Le Hogar n'en possédait pas.
160ème anniversaire de la naissance de José Marti
Lundi 28 janvier, on a commémoré à Bejucal, comme partout à Cuba, le 160ème anniversaire de la naissance de José Marti, Héros National. La brigade a été bien sûr invitée au défilé matinal des écoliers et lycéens de la ville. Défilé joyeux et bruyant que nous avons suivi depuis la tribune, aux côtés des autorités de Bejucal.
Les liens entre Marti et Bejucal sont assez minces : il a très certainement emprunté la ligne de chemin de fer (la plus ancienne d'Amérique latine) lorsqu'il accompagnait son père nommé officier de police au sud de la province de Matanzas, en 1862. Il avait 10 ans à peine. C'est alors que le jeune garçon devint témoin des horreurs coloniales et esclavagistes.
Par ailleurs, il est attesté que le père de José Marti s'est présenté à la mairie de Bejucal pour obtenir un poste au port de Batabano. L'ancienne mairie de Bejucal est l'actuel musée municipal, sur le parc Macéo Gomez.
Enfin, deux soeurs de Marti, Rita Amalia et Léonor, l'aînée, sont venues vivre quelque temps à Bejucal.
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| Pendant l'hymne national |
Rencontre à la escuela especial " Los Pioneritos"
L'école spéciale "Les Pioneritos", située dans un grand parc à la sortie de Bejucal, accueille des enfants mal voyants, mal entendants, venus de toute la province de Mayabeque. Le jour de notre rencontre, l'établissement comptait 51 élèves déficients visuels, 1 non-voyant, 8 sourds, 4 déficients auditifs : 64 élèves au total. 27 d'entre eux sont internes, car leur domicile, aux confins de la province, est trop éloigné de l'école. Leurs parents sont invités à participer, en début d'année, pour habituer les enfants aux conditions de l'internat.
Ces 64 élèves sont encadrés par 37 enseignants...Le chiffre nous a laissé rêveurs, nous qui n'entendons parler que de suppressions de postes...Outre l'infirmerie classique, il y a deux consultations de médecins spécialistes. La plupart des enfants sont bien sûr appareillés, et, comme toujours à Cuba, la gratuité de la scolarité et des soins est totale.
La mission de l'école "Les Pioneritos" est de réaliser pour ces enfants un diagnostic précis, précoce, de corriger les déficiences, et de faire en sorte qu'ils intègrent ensuite l'enseignement général.
Pour accueillir notre brigade, les enfants ce jour-là, ont chanté, joué, dansé, témoignant de leur joie de vivre et de leur confiance dans ce qu'il faut bien appeler le modèle cubain...
( L'école est soutenue par 4 municipalités de Galice. Mais les accords sont en cours de validation et les choses tardent. Notre association a offert 6 ventilateurs muraux qui seront installés dans les petits dortoirs)
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