Jeudi 6 juin à 20h
CUBA FELIZ
Karim DRIDI - documentaire France 2000 1h30mn VOSTF - avec Miguel Perez Morales dit «El Gallo», Pepin Vaillant, Mirta Gonzales, Candido Fabre, Anibal Avila, Alberto Pablo, Armandito Machado... Ecrit par Pascal Letellier et Karim Dridi.
Du 06/06/19 au 06/06/19
Cuba, des papys chantant les chagrins d’amour et le temps qui passe, les pavés défoncés de La Havane et la musique qui déboule de chaque bario, de chaque cour, de chaque maison…
La comparaison avec Buena Vista Social Club s’arrête ici, et Cuba Feliz de Karim Dridi n’a rien d’un conte de fées. Ici, pas de producteur inspiré, pas d’enregistrement inespéré, pas de concert new-yorkais, les héros au visage tanné par le soleil et à la voix enrayée par trop de rhum et trop de fumée sont et resteront inconnus, anonymes. Ils ne révéleront un bout de leur histoire qu’à nous seuls, spectateurs, et cela en échange de rien : ni prospérité, ni contrat, ni tournée, juste ce bonheur de livrer, dans l’instant, face à la caméra, toute la force de la musique qu’ils ont en eux.
C’est un road-movie musical, une errance à travers le pays qui va nous balader aux sources des légendes musicales ; on croisera des enragés de la salsa, des rappeurs des quartiers pauvres, des chanteuses de boléros et des jazzmen talentueux et improvisateurs…
Sans autre objectif que ce désir d’une plongée dans la musique vécue au quotidien par ces gens de condition modeste, sans théorie et sans arrière pensée, Cuba Feliz a quelque chose de sincère et de profondément touchant… Et vous garderez longtemps, dans un coin de votre tête, l’image d’El Gallo, ce vieux bonhomme un peu triste qui marche sur la route, le jean élimé et la guitare au flanc, ce vieux monsieur digne qui se retrouve à la fin de ce drôle de voyage au point de départ, dans le port de la Havanne où les cargos, comme les rêves rouillés, vont et viennent
La comparaison avec Buena Vista Social Club s’arrête ici, et Cuba Feliz de Karim Dridi n’a rien d’un conte de fées. Ici, pas de producteur inspiré, pas d’enregistrement inespéré, pas de concert new-yorkais, les héros au visage tanné par le soleil et à la voix enrayée par trop de rhum et trop de fumée sont et resteront inconnus, anonymes. Ils ne révéleront un bout de leur histoire qu’à nous seuls, spectateurs, et cela en échange de rien : ni prospérité, ni contrat, ni tournée, juste ce bonheur de livrer, dans l’instant, face à la caméra, toute la force de la musique qu’ils ont en eux.
C’est un road-movie musical, une errance à travers le pays qui va nous balader aux sources des légendes musicales ; on croisera des enragés de la salsa, des rappeurs des quartiers pauvres, des chanteuses de boléros et des jazzmen talentueux et improvisateurs…
Sans autre objectif que ce désir d’une plongée dans la musique vécue au quotidien par ces gens de condition modeste, sans théorie et sans arrière pensée, Cuba Feliz a quelque chose de sincère et de profondément touchant… Et vous garderez longtemps, dans un coin de votre tête, l’image d’El Gallo, ce vieux bonhomme un peu triste qui marche sur la route, le jean élimé et la guitare au flanc, ce vieux monsieur digne qui se retrouve à la fin de ce drôle de voyage au point de départ, dans le port de la Havanne où les cargos, comme les rêves rouillés, vont et viennent