(par J.M Gramond)
"José Marti, el ojo del canario", de Fernando Perez. Cuba- 2010- 2h- vostf, avec Damian Antonio Rodriguez Vidal, Daniel Romero Bildain, Rolando Brito, Broselianda Hernandez, Manuel Porto. Directeur de la photographie : Raoul Perez Ureta.
Fernando Perez livre une vision très personnelle, souvent bouleversante, de l'enfance et de l'adolescence de José Marti, de 9 à 17 ans, année de sa déportation : "Le film essaie d'exprimer ou de raconter le formation d'un caractère, d'un enfant avec une sensibilité très spéciale et qui grandit dans un milieu ordinaire, semblable à celui de n'importe quel enfant, mais un enfant qui, avec le temps, devait dépasser la condition qui lui était dévolue.""Je me sentirais très heureux si les spectateurs cubains, et tout particulièrement les jeunes, en voyant ce film et en se projetant sur cet homme, se demandaient : pourquoi j'aime Cuba ? Qu'est-ce que je fais pour Cuba?" (Fernando Perez)
José Marti (1853-1895) est sans conteste la figure la plus importante du XIXème siècle cubain. Déporté en Espagne très jeune, il vécut ensuite dans plusieurs pays d'Amérique latine et aux États-Unis. Initiateur du soulèvement anticolonialiste de 1895, il débarqua à Cuba accompagné d'un détachement armé mais il fut tué lors de sa première bataille contre les Espagnols.
A l'occasion de la semaine du cinéma cubain organisée à Montpellier, en 2009, par l'association, deux films de Fernando Perez avaient été projetés, au cinéma Diagonal : La vida es silbar (1998) et Suite Habana (2003)
Marti et sa jeune soeur |
Durant le tournage |